Le Manoir des Souris - Rpg
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Dans une petite ville, un vieux manoir hanté où cohabitent des souris pas comme les autres et des orphelins curieux et espiègles.

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L'expédition [pv Tatsu & Pluie]

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Oscar Pépinot

Oscar Pépinot

Il pleuvait. C’était le deuxième jour de pluie. J’en avais marre. Tous les enfants s’ennuyaient. Ils étaient fatigués de lire, de dessiner ou de jouer à des jeux calmes. De toutes façons, les grands n’aimaient pas jouer avec moi.

- On pourrait capturer des souris et leur brûler la queue ! s’était écrié Thibaud, un garçon de 11 ans qui avait les dents en avant.

Son jeu préféré, c’était la torture de bestioles. Moi, ça ne m’intéressait pas tellement. Tout le monde savait qu’il y avait plein de souris dans l’orphelinat, mais je n’en avais jamais vraiment vu. Par contre, j’en entendais tout le temps. Des fois, au cœur de la nuit, à l’heure où le silence est le plus profond, je percevais des bruits de pas précipités parcourir les poutres de bois. C’était très difficile alors de trouver le sommeil, car je craignais qu’elles ne s’infiltrent dans mes draps et viennent me chatouiller dans le noir. Cependant, la plupart du temps les rongeurs étaient si effrayés par la présence humaine qu’elles ne s’approchaient pas de trop près.

- Ou alors on les fait bouillir… Ragoût de souris !
poursuivit Thibaud en pouffant.

La petite assemblée d’enfants qui l’entouraient répondaient à ses propositions avec enthousiasme. La cruauté, parfois, permet de rompre la monotonie d’une journée. Mais moi, ça me dégoutait. Je m’éloignai de la fenêtre à laquelle j’étais accoudée. Je me lassais de regarder les gouttelettes de pluie glisser sur la vitre, et la voix sifflante de Thibaud m’agaçait trop. Il fallait que je me change les idées.

En me dirigeant vers ma chambre, je dus traverser le couloir et mon regard se posa sur une porte légèrement entrebâillée. Je la connaissais cette porte. Celle du grenier. On n’avait pas tellement le droit d’y aller. D’ailleurs, rare étaient ceux qui s’y risquaient, tant le lieu était angoissant. Un grenier, c’est sûr, ça n’est jamais très rassurant. Mais… cela pouvait être sacrément intéressant !

Je m’approchai de la porte en scrutant du regard les deux extrémités du couloir, afin de m’assurer que personne n’était dans les parages. J’étais un des plus petits enfants dans l’établissement, je me faisais souvent marcher sur les pieds. Et personne ne raterait une occasion de me dénoncer si je me montrais trop fouineur.

Le cœur battant, je passai la porte et la refermai derrière moi. Un long escalier étroit suivait la porte, grimpant dans les hauteurs jusqu’au grenier. Je commençais à avoir les mains moites. Jamais encore je n’avais exploré seul des lieux inconnus. J’espérais que ce n’était pas le siège des souris, je n’avais aucune envie de me retrouver nez à nez avec une armée de rongeurs ! Mais les souris ne sont pas dangereuses, n’est-ce pas ? « Ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse ». C’est ce que ma mère me disait quand j’étais petit et que je pleurais en voyant une araignée. Quand j’étais petit, je veux dire encore plus petit, j’étais encore plus froussard.

- Ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse,
répétai-je à voix haute.

Ragaillardi par cette perspective, je posai ma main sur la rampe et montai les escaliers marche par marche. A chaque pas, le bois de l’escalier grinçait affreusement. Arrivé au sommet des marches, j’éternuai deux fois de suite. Quelle poussière ! Il y en avait partout, en paquets, recouvrant tous les meubles et le sol d’un tapis grisâtre. C’était certain, personne ne venait ici. Même les souris devaient avoir le museau irrité par cette poussière. Mme Buzatti elle-même ne semblait pas mettre les pieds en ce lieu. Ce n’était pas très rassurant, ça. Si personne ne venait, c’était pour une bonne raison.

Peut-être un fantôme ! Un violent frisson me parcourut l’échine. Les fantômes me faisaient très peur. Mille fois plus peur qu’une armée de souris. Et les fantômes adorent les greniers.

Moi qui comptais vivre une aventure formidable ici, je me ravisai. Les greniers étaient toujours sources de mystères et de trésors enfouis. J’aurais pu y découvrir des secrets sur l’orphelinat, des documents et des photographies dissimulés, oubliés, quelques objets intéressants. Après tout, je ne savais rien du lieu où je vivais. Même Mme Buzatti n’en parlait pas beaucoup.

Toutefois, ma crainte l’emportait sur ma curiosité. Le bois grinçant, la poussière envahissante, le mystère ambiant, tout cela créait une atmosphère très peu tranquillisante. Je pouvais bien remettre mon expédition à plus tard. Malheureusement, je n’en eus pas l’occasion.

Alors que je m’apprêtais à faire demi-tour pour dévaler les escaliers et rejoindre prestement ma chambre, j’entendis la porte d’en bas se refermer. Je ne pouvais pas voir qui l’avait franchie, tout comme celui-ci ne pouvait pas me voir. Pris de panique à l’idée d’être découvert, je balayai la pièce du regard à la recherche d’une cachette. Je me précipitai dans une armoire branlante et me recroquevillai sur moi-même. J’entendais les pas réguliers de l’intrus, m’ôtant tout espoir de le voir renoncer. Pourvu qu’on ne me trouve pas, pourvu qu’on ne me trouve pas !



Pluie

Pluie
Modou Groupe

Je grommelle tout en effectuant le travail qui m'a été assigné. Dire que j'ai quitté le nid commun pour éviter toutes ces taches ménagères et que je me retrouve à en faire une ! Et pas n'importe laquelle, une des plus sale et dégradante : Le ramassage de crottes. Eh oui, nous sommes des souris propres, et des souris prudentes ! Si des humains venaient à découvrir nos déjections partout dans le grenier, ils ne tarderaient pas à trouver notre repère et à le détruire. Alors les souris adultes recrutent d'innocentes gamines pour faire le boulot. Dire que j'avais prévu de gambader dans le jardin à la place...

Je fais la liste de tout ce que je pourrais faire de follement amusant si je n'étais pas coincée ici, mais des bruits suspects attirent mon attention. On dirait.... On aurait dit... Un bruit de porte ? Mais la seule porte qu'on peut entendre d'ici, c'est celle qui mène au grenier, et personne jamais ne l'ouvre. Pourtant ce son bien des bruits de pas que j'entends. Pas très lourds, mais beaucoup trop pour une souris. Même un chat serait plus discret. Je ne sais pas ce que c'est, mais ça monte dans le grenier, et ça c'est pas bon du tout.

Je m'approche aussi discrètement que possible de l'endroit d'où provient le bruit, me cachant dans les ombres. Alors que je pense être tout pret, un bruit me glace le sang : "ça" a parlé. J'ai affaire à un humain... Qu'est-ce qu'il pouvait m'arriver de pi...mi...pir... Mieux !?!?! Je vais pouvoir faire mes preuves et transformer ce ménage ennuyeux en une bataille épique dont toutes les souris se souviendront longtemps. Je me cache tout pret de là ou devrait déboucher l'humain. Il ne tarde pas à apparaitre, très petit comparé aux autres de son espèce. Une proie facile ! Il fait un bruit bizarre, à mi chemin entre le couinement et le crachat. Ces humains, ils ne peuvent pas s'empecher de faire des choses ridicules...

J'étais en train de me demander quelle serait la farce la plus effrayante que je pourrais mettre en oeuvre toute seule quand l'humain sembla battre en retraite vers l'escalier. Enfin, c'est ce que j'avais cru.... Avant d'entendre d'autres pas, infiniement plus lourd, suivre le même chemin que le petit bipède ! Du renfort, voilà ce qui arrive. Et moi, seule face à deux bipèdes, je ne pèse pas lourd... Mais pas question de me dégonfler ! C'est une occasion rêver de défendre les miens et je ne laisserais pas la gloire me filer sous le museau ! Parlant de filer, le premier bipède adopte un comportement étrange : Je n'ai pas rêvé, il vient de rentrer dans une armoire ?! Tous mes poils se hérissent : A tous les coups il cherche notre nid ! Il va se mettre a farfouiller dans tous les recoins du grenier ? Si c'est ça, je suis mal mal mal !

Prise de panqiue, je me précipite vers l'armoire où est rentré Bipède n°1, avant que le n°2 ne puisse m'entre voir. Je grimpe dessus avec la souplesse propre a celles de mon espèce et attend. A vrai dire, je ne sais pas trop quoi faire... Il y a bien ces bibelots que je pourrais utiliser comme projectile ! Enfin, ça, c'est si j'avais la force. Non il faut autre chose. A défaut de l'attaquer, je peux l'effrayer. Il y a au moins une chose pour laquelle je suis douée dans cette catégorie, c'est le rire. Le rire démoniaque. Je l'imite très bien il parait. Il a même déjà fait ses preuves par le passé ! Et ce n'est pas la seule chose que je sais imiter, loin s'en faut. Un camarade rongeur a été jusqu'à me comparer à cet animal étrange qu'on ne trouve pas ici : Un oiseau coloré comme un papillon. Je me rappelle qu'il m'avait montré une photo et dit le nom de la bête... Que j'ai oublié. Et pas le temps de se creuser la tête, que ce soit physiquement ou moralement : Le devoir m'appelle.

Je prends une graaaaande inspiration, et pousse un cri saccadé et grave, auquel j'essaye d'insuffler des nuances effrayantes. Après quelques secondes à crier à pleins poumons, je termine par une sorte de grognement de chien enragé puis m'écroule sur le toit de l'armoire, essouflée. Si avec ça ils ne prennent pas peur ! Et avec un peu de chance, cela alertera aussi les autres souris.

Tatsu Itami

Tatsu Itami

Tatsu se trouvait dans la cour. Adossé contre le mur, une clope éteinte entre les lèvres, il savourait sa petite pause bien méritée. Debout depuis l'aube, il n'avait cessé de travailler. On avait beau dire, le boulot de surveillant était vraiment épuisant. Gérer les bagarres des gamins, faire que ces derniers se respectent entre eux, jouer en leur compagnie quand l'occasion se présentait, ce n'était pas de tout repos. Surtout quand certains de ces enfants étaient du genre têtu. Et le plus difficile dans tout cela, c'était d'acquérir leur confiance. Aux yeux des enfants, il était considéré comme un "pion", ce mot revenait souvent dans leur vocabulaire. Son allure intimidante et ses habits militaires n'arrangeaient rien. Il avait un air sévère, mais c'était dans sa nature et il n'y pouvait rien y faire. Il fallait juste qu'il demeure calme et patient, qu'il laisse du temps aux orphelins avant qu'ils ne commencent à s'habituer à lui.

Quelques minutes après cette pause, il demeura quelques instants encore dans la cour vidée de présence humaine. Les enfants étaient très certainement occupés à l'intérieur. Tatsu s'étira doucement et rangea sa cigarette. Il rentra dans l'établissement et fit sa "patrouille" habituelle dans les couloirs. Ses plaques militaires qu'il avait autour du coup tintaient à chacun de ses pas. Il entendit, au loin, une porte s'ouvrir et se refermer. Un bruit très léger, à peine perceptible. Il lui semblait que cette porte menait au grenier, où il n'était jamais allé. Il se dirigea donc tout naturellement vers la source du bruit, persuadé qu'un enfant en quête d'adrénaline se serait aventuré dans un endroit comme celui-ci. Ce qui, avouons-le, était tout à fait compréhensible. Ou tout du moins, du point de vue de Tatsu.

Le jeune homme arriva près de la porte. Derrière cette dernière, il pouvait percevoir quelques bruits, mais rien de bien distinct. Les yeux dorés du surveillant s'attardèrent sur la poignée de la porte. Il la saisit, et ouvrit lentement cette dernière avant d'entendre un cri étrange, qui ressemblait fortement à un rire d'une sonorité tout aussi étrange... Cela lui glaça le sang, mais il pénétra tout de même dans le grenier, ce disant qu'un gamin avait tout simplement voulu faire une farce. D'autant plus qu'il n'avait pas le droit d'avoir peur, c'était un surveillant, un adulte, un ancien militaire ! Il n'allait pas être impressionné par si peu... Tatsu déglutit. Il referma la porte derrière lui et prit une grande inspiration.

- Ehh, si tu sortais de là, gamin ? Elle était superbe, ta farce. Franchement, chapeau ! Mais maintenant il faut qu'on y aille, je ne voudrais pas que tu te blesses... Y'a des choses pas très solides, ici.

Le jeune homme passa nerveusement sa main dans ses cheveux de jade. Il avait dit ça à voix haute alors qu'il n'avait aucune certitude quand à la présence d'une quelconque personne en ces lieux. Mais il se dit que de toute manière, ce n'était certainement pas un fantôme qui avait ri de la sorte, et il n'avait pas rêvé quand il a entendu le grincement léger de la porte du grenier. C'était sûrement un enfant qui voulait faire des bêtises, voilà tout. Rien de plus. Rien de surnaturel.Rien de plus... Ou tout du moins, c'est ce qu'il tentait de se répéter au plus profond de lui !

Oscar Pépinot

Oscar Pépinot


J’étais complètement recroquevillé sur moi-même. Enfermé dans l’armoire, un unique trait de lumière filtrait par les portes closes, et la poussière me chatouillait les narines. Cela me donnait envie d’éternuer. Pour une fois, ma petite taille me rendait service, car un garçon plus grand n’aurait pas pu se nicher dans l’armoire aussi facilement.

A l’origine, ce qui m’avait effrayé était l’idée d’être découvert par quelqu’un, en particulier un adulte. Mais quelque chose de bien plus terrifiant survint alors. Un rire, un rire effroyable se fit entendre, faisant se dresser les poils de ma nuque. Il n’était pas loin, et même dangereusement près de moi. Quel imbécile, et si je venais de me jeter dans la gueule du loup ?? Si le monstre du grenier, fantôme ou pas, vivait en fait dans cette armoire ? Et si c’était lui qui venait de ricaner aussi épouvantablement ?

- Ehh, si tu sortais de là, gamin ? Elle était superbe, ta farce. Franchement, chapeau ! Mais maintenant il faut qu'on y aille, je ne voudrais pas que tu te blesses... Y'a des choses pas très solides, ici.

Une voix d’homme, une voix grave qui ne pouvait appartenir qu’à un adulte. J’étais coincé, dans tous les cas. Et ce rire, ce rire qui résonnait encore dans mes oreilles, comme un présage funeste !

Tant pis, je préférais risquer une punition à vie qu’une mort terrible. Je sortis de l’armoire avec fracas. Tatsu Itami. Le surveillant. Il se tenait devant moi, ses grands yeux dorés rivés sur moi, l’air sévère et vaguement étonné. Je vis ses médailles militaires chanceler légèrement à son cou, ce qui m’indiquait qu’il venait d’arriver. L’avait-il entendu, ce rire surnaturel ?

Pendant un moment, je ne fis rien d’autre que regarder le visage ferme d’Itami, l’air un peu affolé. J’avais la bouche sèche et quelques gouttes de sueur perlaient sur mon front, sous ma frange blonde. Je finis par m’approcher de lui et dire d’une voix un peu tremblante :

- Tatsu… je sais que je n’ai pas le droit d’être là. J’ai fait une bêtise. Mais il y a quelque chose de plus grave encore. N’entends-tu pas quelque chose ? Comme… Comme un rire. Je crois qu’il y a une chose pas du tout naturelle dans ce grenier !


Pluie

Pluie
Modou Groupe

Echec = Total.
Non les humains ne se sont pas enfuis en hurlant, pire : Ils se sont regroupés. Ils parlent, ils complotent... Mais ils ne semblent pas vouloir quitter le grenier. Je crois pourtant déceler une certaine angoisse dans la voix du plus petit (je vais l'appeler "Jaune" tiens, et le grand sera "Vert" !) alors tout n'est pas perdu !
Bon. Courage petite Pluie, tu peux le faire ! Je ne vais tout de même pas me laisser démoraliser par un seul petit échec quand même ? Pas question ! Puisque mon affreux rire ne leur suffit pas il va me falloir autre chose. Si je me souviens bien, on a des tas de pièges prêts à l'emploi éparpillés dans le grenier, je n'ai qu'à les exploiter ! En mode kamikaze, je me jette du haut de l’armoire et atterrit sur un vieux drap qui amorti ma chute, ainsi que le bruit qu'elle aurait pu faire.
Tout en surveillant les intrus, j'essaye de me remémorer les farces précédemment utilisées lors des autres tentatives d'envahissement : le magnétophone avec un message enregistré, le vieux magnétoscope projetant des visages humains en encore plus moches, le faux fantôme a faire tomber de la poutre, la trappe au sol, les objets aimantés, boules puantes ayant l'odeur de sang caillé, la fausse tête de cadavre... Oh oui ! Je crois que j'ai une idée !

Je bondis et fonce vers le fond du grenier, où se trouvait le carton où elle était entreposée. Je renverse ce dernier grâce au système de ficelles installé par mes consœurs et l'ignoble objet roule bruyamment sur le sol. Je le fais rouler encore, lentement (trop, tout du moins à mon gout) mais surement jusqu'à proximité de l'endroit où on dissimule l'enregistrement audio, puis fait basculer la caboche de manière a ce qu'elle se tienne bien stable sur son bout de cou, les yeux en direction des humains. Heureusement pour moi il fait assez sombre, en particulier dans ce coin. Ainsi, si au pire ils avaient remarqué la tête rouler, les bipèdes n'avaient surement pas remarqué ma minuscule présence.

Rapidement, je me glisse dans le carton où le magnétophone est rangé. Ou plutot, les magnétophones. On ne m'avait pas mise au courant de ce changement ! Lequel contient à présent le bon message ? Visiblement, c'est indiqué grace aux étiquettes, mais je ne sais pas lire les gribouillis des humains : Or, c'en sont. En désespoir de cause, et par peur que les deux intrus ne voient la tête avant que je n'ai lancé une cassette, j’appuie sur l'un des magnéto, au pif.

"Misérables humains qui osent passer outre ce qui est divin !"

La voix est douce, féminine, avec un léger echo. Mais ses paroles et son ton traduisent clairement une menace. D'ailleurs, son ton seul suffirait : Bien que je ne comprenne presque pas la moitié de ce qui a été prononcé, ma fourrure est toute hérissée par l’inquiétude. Heureusement que c'est moi qui ai lancé cette cassette, car sans ça j'aurai du mal a retrouver mon courage ! Comment diable les autres souris ont bien pu enregistrer une chose pareille ?

"Vous serez châtiés pour votre audace !! Vous regretterez d'avoir pénétré en ces lieux..."

Un court silence termine cette phrase lourde de sous entendu, suivi d'un rire d'enfant adorable d'enfant qui a tôt fait de se muer en hurlement de douleur avant de disparaitre. Visiblement je ne suis pas la seule à aimer faire peur aux humains par le rire : Celle qui a choisi cette cassette devait avoir des gouts similaires. Mais bien plus de talents. Je note dans un coin de ma tête de trouver la souris qui en est à l'origine, puis je risque un regard à l’extérieur du carton pour voir où en sont les humains.

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